vendredi 29 octobre 2010

One Night Stand

Les flamands y vont un peu fort. Pour vanter la radio publique Studio Brussels (Stubru), ils osent (avec leur agence Mortierbrigade) un spot particulièrement hot diffusé après 22 heures forcément.

jeudi 28 octobre 2010

2010: A Space Odyssey

En voilà encore un beau film sur Nowness. Tous les ingrédients de l'audiovisuel avec les moyens modernes sont là. L'image a une texture sublime, le son est chiadé, la vision de la femme troublante, les génériques sont travaillés.
Là encore on empreinte les codes et la thématiques du cinéma pour produire du contenu pour une marque, en l'occurrence de vêtements de haute-couture US (Rodarte). Donc même dans l'utilisation du film et son financement, on est dans une veine très contemporaine. Oui, le contenu de marque n'est pas que de la vidéo virale potache.
Décidément, il se passe beaucoup de choses bien sur ce site (LVMH).

Finger Skate Hermes

Je n'ai pas vu la vidéo originale, je reconnais, mais l'auteur (Alexis Milant) de celle-ci avait inventé le concept du finger skating (vous allez comprendre) et viralisé la chose il y a 4 ans. Il réitère mais cette fois crée un skate park entièrement Hermessisé afin de réaliser un terrain de jeu chic et orangé pour ses petits doigts agiles et avides de flip back lip et de pop shove it 360 (termes repris dans le communiqué).
Pas de lien embedable, et je le déplore, je vous laisse exceptionnellement aller voir : http://lesailes.hermes.com/fr/fr/495

Slow The Pace

Baisse le rythme. ou un truc comme ça. C'est la signature de Kronenbourg outre-manche, et ils ont trouvé un concept sympathique: Enregistrer des versions ralenties et adoucies de morceau un peu speed. Premier candidat, les Motorhead et ce Ace of Spades dans une version tranquille avec Lemmy Kilmister tout paisible. Le concept devrait faire des petits.

La douceur de 16 heures #47

This Mortal Coil est un groupe de cold wave, ou plutôt un projet fondé en 1984 dans l'émotion de la disparition de Ian Curtis en 1980 par le président du label 4AD, Ivo Watts Russell. 4AD c'est le label historique des Dead Can Dance, Cocteau Twins ou Bauhaus, mais aussi un peu plus tard des Pixies (puis Breeders et Frank Black).
Je dis projet car c'est une super agrégation des artistes de cette veine au milieu des années 80 et après. Sur ce sublime Another Day, c'est par exemple la voix de Liz Fraser des Cocteau Twins.

Volkswagen: Think blue

2'42 d'animation en musique. Pas de voix off, le langage est celui des pictogrammes, plus universel. Ou comment dans une ville idéale (tout de bleu et de noir), VW rompt avec ses films humoristiques (mais lassants) pour prendre un ton poétique, mais très moralisateur, sur le thème de l'économie d'énergie. Il manque pas d'air ces constructeurs automobiles.
Je pressentais un film destiné exclusivement au marché US... mais ce n'est pas le cas, et l'agence est bien allemande.

mercredi 27 octobre 2010

Bowie et Mourousi

Bowie acteur. Au théâtre cette fois, où il jouait en 1980 le John Merrick d'Elephant Man à Broadway. La pièce, écrite par Bernard Pomerance, fut antérieure à l'adaptation du film de David Lynch, sorti la même année et produit par Mel Brooks.
L'occasion de 8' de reportage, ITW à l'appui, avec un Yves Mourousi qui passe le plat et fait même dire le fameux bonjour au White Duke. Bowie avait l'air détendu, et il revenait à ses premiers amours évoqués hier, l'expression corporel au sens propre du terme.
Enfin Bowie au 13 heures quand même en 1980. En 1989, Jean-Pierre Pernaud prendra le pouvoir du 13 heures sur TF1, et on basculera sur la rosette et la clairette de Die...

Daft Punk | Derezzed

En juillet 2009, je parlais (durement) ici même du Tron, Legacy et de la participation des Daft Punk au soundtrack. On dirait ça prend doucement forme et voici une petite vidéo montrant les premiers pas de nos versaillais dans le gentil (mais parfois bigrement méchant) monde de Walt Disney.
On peut même les voir eux mêmes à 1'31 derrière les vitres de la loge d'un stade d'un monde futur, les veinards.

mardi 26 octobre 2010

Foot locker

Au départ sur le modèle d'un spot Levi's (jolie lumière et jolis gens qui s'aiment), on finit dans une petit partie de sadomasochisme (gentillet) pour parler de sneackers et de ces gens qui en sont complétement barges (la cible de la marque dont nous parlons donc). C'est adorablement déviant. Sympa.

The Image (feat. David Bowie)

Un article très documenté de Jessica Winter sur Slate.fr, énumère (et un peu plus) les rôles de David Bowie au cinéma.
Ça commence dès 1963, avec ce court-métrage dans lequel Bowie joue un spectre tout droit sorti du tableau d'un peintre. Suite à cette apparition s'ensuit un combat acharné entre les deux personnages.
C'est surréaliste, sans dialogue et en collaboration avec la troupe des mimes (et danseurs) de Lindsay Kemp, à laquelle Bowie rendra des hommages permanents dans son jeu de scène. Il fut même un des ses disciples. Kemp jouera d'ailleurs dans des concerts de Ziggy Stardust à Londres en 1972 et on peut l'apercevoir la même année dans la vidéo de John, I'm only dancing danser dans un corps à corps d'hommes-lezards.
Pour la petite histoire, Kemp eut une assistante costumière nommée Kate Bush.

Dark side of the lens

Je m'apprête à lancer (avec l'agence United) la production d'une série intitulée 29Hood, dont le pilote sera tourné au Mexique du 10 au 25 novembre. L'histoire d'un surfeur et d'un bodyboarder, tous deux bretons, en vadrouille sur les plus beaux spots du monde. Leur vision, leurs rencontres, leur amitié... Cette série ne sera rien sans le travail d'un cadreur (ou deux). Il s'agira pour le coup de Ronan Gladu, lui aussi breton.
Ce petit film ci-joint rend un hommage magnifique à un cadreur en particulier, mais il convient de tirer un sacré coup de galurin à tous ces petits gars qui vont à la flotte avec un appareil ou une caméra.

lundi 25 octobre 2010

YSL Edition 24

24 tenues YSL, comme un défilé en 1'50 ou comment faire du contenu audiovisuel à moindre coût dans l'industrie du luxe. Un mannequin, un plan fixe sur le coin d'une pièce, de la lumière, des droits sur un morceau et ces fameuses 24 tenues. Le résultat est simplissime, minimaliste et extrêmement réussi à mon sens.

vendredi 22 octobre 2010

La douceur de 16 heures #46

Une sublime vidéo de John Glazer pour Rabbit in your headlight du collectif UNKLE.
Ce titre figurait sur leur premier album en 1998, et la voix est bien celle de Thom Yorke. Il y avait un paquet de jolies collaborations sur leurs albums et particulièrement celui-là, Psyence Fiction.
Pour le comédien, bien sur, c'est Denis Lavant.

jeudi 21 octobre 2010

Dare

Dare est une agence anglaise qui veut recruter. Alors ils se sont concocté un petit film en infographie des plus modernes, avec une voif off type Gaumont du début du XXème (et après). Bref ils recyclent le vieux We Want You de l'armée US (et son Uncle Sam qui nous pointe du doigt) à leur sauce et avec des outils modernes. C'est bien fait mais je ne sais pas trop si je veux en être...

Phoenix vs iPhone

Il y a quelques jours tout le monde s'extasiait devant ces inconnus Atomic Tom et leurs iPhones sur la ligne B du métro newyorkais.
Et pourtant nos petits versaillais préférés avait déjà palier un manque de batterie lors d'un enregistrement de 1901 à la radio US avec, justement, un iPhone. C'était en juin 2009. Juste l'occasion de le redire, on les aime ces petits versaillais.

Paz de la Huerta

Vu sur Nowness, le portail de vidéos auto-produites de LVMH, un petit moment passé avec Paz de la Huerta, la comédienne américaine complètement barrée, vue notamment dans Enter The Void de Gaspar Noé. Ça se passe lors d'un shooting avec Marcus Gaab à New York pour I Love You, le magazine de Christiane Bördner (aka Mme Marcus Gaab). Un peu folle la fille, mais une sensualité évidente tout de même.

mercredi 20 octobre 2010

N.E.R.D. vs Daft Punk

Nouvel album des N.E.R.D. produit par Daft Punk : Nothing. La sauce semble gouteuse sur le papier, mais ils sont pas mal à être déçus par le premier extrait interprété chez David Letterman il y a peu. Un peu mou du genou, on pourrait dire. Mais moi j'aime bien. J'adore le doux flow de Pharell, entouré de ses petites pépés. Il a la classe.
Je suis persuadé que l'album laissera des traces.

Absolut Vodka

Absolut est la plus belle marque du monde. La transparence de son flacon et la pureté de son logotype (et l'inverse) l'ont toujours laissé façonnable à l'infini entre les mains de tous les artistes, et au travers de tous les médias, et surtout du print.
Désormais c'est évidemment la vidéo que se penche sur son berceau. Ce film répond lui aussi à des codes, ceux des séries B américaines. Pour dire, l'héroïne est un mix entre Barbarella, James Bond et les détectives privés. Le film est dans un style très "jaune" en référence au titre Lemon Drop (qui est également un coktail à base de vodka).


El Guincho | Bombay

Ce Bombay de El Guincho avec son entêtant sample de trapicália est surtout fascinant pour sa vidéo.
Filmée en 16 mm, ça lui donne une petite couleur passée et une ambiance série B sud-américaine des années 50. C'est bien là l'univers des réalisateurs espagnols Nicolas Mendez et Marc Gomez del Moral, le tout additionné d'un érotisme saphique (ou pas) omniprésent et récurent chez eux, et d'histoires de méchants bandits bien fagotés. Sur ce dernier point, la référence pourrait plus se situer dans les séries japonaises de la fin des années 70 (San Ku Kaï) pour les trucages volontairement grossiers. On frôle souvent l'absurde mais avec style, les décors sont léchés comme chez Almodovar (en moins baroque) pour ces couleurs vives et gais.
Ce clip est remarquable les amis !

mardi 19 octobre 2010

La douceur de 16 heures #45

Il est le David Bowie brésilien, surtout car il a truffé The Life Aquatic de Wes Anderson de reprise du White Duke. Sinon sa carrière est orienté vers un mixe que certains définissent comme le renouveau de la samba.
Seu Jorge, car c'est de lui dont je parle, n'est pas un comédien, ni un musicien prolifique mais il tient fidèlement son petit poste dans un rôle aux contours flous, et c'est bon.
Un ami m'a balancé une version de Rock'n Roll Suicide qui m'a donné le mal de mer, je préfère ce Changes. Je vous en fais part.

lundi 18 octobre 2010

Bertrand Belin

Il a, c'est vrai, un timbre de voix qui rappelle Brassens ou Johnny Cash. Comme le second il a une chanson très solitaire, mystérieuse et un peu down. Il raconte de belles histoires, et il en déjà une belle lui même, à force de projets divers et de collaborations. En tout cas, il se retrouve à une place singulière dans l'univers de la chanson française. C'est chez Cinq7 et c'est un Concert à Emporter (from the passage Brady).

Atomic Tom

La petite légende raconte que cette vidéo est filmée grâce à 3 iPhones, mais surtout, pour le constaterez, complètement jouée et chantée par ou sur des iPhones. Ça se passait sur la ligne B à NYC le 8 octobre, pendant que notre ligne B à nous n'arrivait même jusqu'à Anthony.
A noter que ce groupe, Atomic Tom n'est (presque) pas connu pour autre chose que cette vidéo et cette interprétation de leur Take Me Out. Une interprétation warholienne de la célébrité.



vendredi 15 octobre 2010

Stella Artois

La fusion des univers de Wes Anderson et Roman Coppola pour un spot Stella Artois. Si Stella Artois est maintenant sous capitaux belgo-brésilien, ils ont pourtant choisi une petite touche so frenchie, une poudrée 60's (indissociable de Wes Anderson) et la thématique du gadget à tout va (chère à Coppola). C'est subtil et frais.

Ikea

On se retrouve toujours dans la cuisine dans les fêtes chez des amis. C'est le titre de la chanson et c'est souvent vrai.
Cette vidéo est une vidéo Ikéa. Je brise d'emblée le mystère.
Vous l'aurez surement remarqué en voyant apparaitre ces noms venus du nord mais tellement familier sur les meubles. Et si vous cliquez, le prix s'affiche (mais seulement sur la page youtube direct). Oui ! Bref du vrai contenu de marque à montrer dans toutes les écoles de contenus de marque.
Le titre original était interprété par Jona Lewie au début des années 80. il est repris ici par Man Like Me, un duo londonien newwave qui passera par La Flèche d'Or le 21 octobre d'ailleurs.

The Jolly Boys

The Jolly Boys est un groupe de Mento formé en 1955. Alors c'est assez drôle de les voir reprendre ce morceau d'Amy la Caviste, qui plus est quand ce morceau s'appelle Rehab. La plus fraiche n'est pas celle que l'on croit. On dirait qu'ils se foutent bien de la tronche d'Amy, la pauvre petite fille blanche et riche, quand on écoute les paroles. Cependant il faut savoir qu'ils adorent reprendre les grands standards de la musique occidentale ces jeunes hommes. Toujours avec une sympathique dérision, je trouve.
Le Mento c'est une musique folklorique jamaïquaine qui est la base du Ska et du Reggae.

jeudi 14 octobre 2010

Cantona

Je me souviens d'Eric Cantona, mon héros. Il enchainait les spots dans les années 90, et il me faisait rire, pleurer. C'était mon héros quoi !
Et puis je le vois il y a quelques jours venter les mérites d'une révolution douce sur Dailymotion, répondant aux grévistes. Balbutiant, ventripotent... pas clair le gars. Il y a quelques mois, on le retrouve de nouveau sans éclat pour L'Oréal, pas très aidé par l'oeil d'un Matthieu Kassovitz qui s'égare décidément. Et là il nous refait le coup de Bic pour Hémisphère Droit, comme avec son frangin en 1995. OK, le thème du spot c'est le recyclage, donc pas mal l'idée de recycler un vieux spot. Mais est-ce que l'on recycle le Cantona, le héros de mon adolescence, comme un vulgaire rasoir ?
Et puis... il a pris un coup de vieux Canto non ?

Thrush

4 minutes de montage photos pour raconter une courte histoire d'amour de jeunes gens anglais contemporains sur fond de rock, de London... On peut craindre le pire et bien non. Ça marche, c'est fun, c'est vrai et c'est ancré dans son époque. Très sympa. Çà claque un peu comme un morceau de The Streets.

mercredi 13 octobre 2010

One Louder

Si l'émergence des appareils japonais grand public aux fonctions vidéos géniales permet à quelques amateurs de se prendre pour des directeurs de photographie, ce phénomène est marginal. Par contre, cela permet à des directeurs de photographie de s'essayer à des essais de contenus sans grand coût de production, et là c'est intéressant. On avait vu Paul Mignot s'y essayer (Let Her), c'est cette fois Thomas Savary du collectif allemand (mais cosmopolite) One Louder qui fait de belles images au bord d'un lac germanique.
A noter que c'est tourné avec une Sony EX1, donc que ça coupe un peu mon effet du début...

mardi 12 octobre 2010

MGMT / Take Away Show

Je m'exalte sur MGMT régulièrement. Ici et ailleurs, depuis plus de deux ans désormais.
Je m'exalte sur le travail de Mathieu Saura (aka Vincent Moon) et ce qu'il a pu apporter avec sa caméra à la musique depuis quelques années. Je m'exalte ici et ailleurs. Ses concerts à emporter (La Blogothèque) ont fait tant d'émules... Et je me mords chaque jour les doigts de ne pas les avoir inventer avant lui, jaloux que je suis.
Et voilà la confrontation entre ces deux sources de bonheur. Tout du moins en voilà le teaser...


lundi 11 octobre 2010

Let Love Rule

Justice qui remixe le Let Love Rule de Lenny Kravitz... Rien d'insensé par les temps qui courent. Mais cette vidéo en forme de générique de fin qui part du mélo vers l'absurde, c'est plutôt plaisant et drôle. Bien foutu et simple.
Et finalement ce morceau (qui servait jusqu'alors surtout au grateur de charme sur la plage avec des mashmallows au feu de bois) récupère un groove pas possible entre les doigts de nos amis chevelus.

vendredi 8 octobre 2010

La douceur de 16 heures #44

Neil Young sort un nouvel album, Le Noise. Love & War en est un extrait. 38 minutes au coin du feu, et 8 morceaux de Neil Young seul derrière son micro avec une sacrée bonne guitare qui sonne comme un ruisseau de montagne. Le tout produit par Daniel Lanois, son compatriote et père des meilleurs U2 (avec Eno).
Aussi simple, sensible et efficace que ce plan séquence en noir et blanc.




Peugeot

Ils sont contents chez Sofar Productions quand une agence qui a le vent en poupe leur fait confiance pour la réalisation d'un spot et quand l'annonceur est aussi important que celui là. ce spot est une sorte de trailer du site internet dédié aux services du constructeur et imaginé par Business Lab, l'agence qui gère la communication digitale de Peugeot depuis peu.

Réal.: Gilles Pointeau

Israël

Un petit spot israélien pour faire la promotion du tourisme israélien. Si ce qui peut refréner le touriste lambda que je suis à aller en Israël, c'est l'incertitude dans cette zone en termes de sécurité. On a dans notre imaginaire un coin de la planète un peu perturbé depuis quelques temps... Il semble que les concepteurs du spot l'aient saisi et l'aient totalement intégrer dans le storyboard... Bon, c'est un fake, mais ça marche.

Forza BMW

Le contenu de marque (à nuancer en brand content ou branded content) qui émerge au fil des ans sur le web donne des idées aux concepteur de spot. A force de réflechir à des moyens de parler d'une marque de manière subtile, sans packshot ou claim, mais par quelques discrets placements de produits ou testimoniaux voilés, on peut se dire que le modèle de conception pourrait presque passer en télévision.
On se retrouve donc avec ce spot dont on peut imaginer le commanditaire sans en être vraiment certain, essence même du brand content audiovisuel. Le sujet en est détourné, puisque plutôt qu'un spot, il sa'git d'une portrait d'un sympathique garagiste hollandais. Là aussi, on est dans le parfait brand content.
Plus original : le produit est peu montré, en tout cas beaucoup moins que celui d'un concurrent. D'ailleurs le discours ne concerne presque qu'exclusivement ce même concurrent. Et pourtant, pourtant... La chute concerne bien notre ami commanditaire. Drôle de concept. Jugez par vous-même.

jeudi 7 octobre 2010

La douceur de 16 heures #43

Allez je nous la passe en douceur celle-là.
Il s'agit d'un petit trailer du calendrier Reef 2011. Le calendrier Reef, c'est un peu le pendant sud-américain du calendrier Pirelli de nous autres européens. Chaque année un pays de shooting et cette année, c'est le Panama.
Reef, c'est le roi de la tong US qui se diversifie dans le surfwear, et donc vous l'aurez compris, le maillot de bain pour la dame.
Je trouvais que, trop violemment confrontés au vicissitudes de l'automne, ces bruits de vaguelettes, cette petite guitare bossanovée et le son des alizés dans les palmiers trouvaient parfaitement leur place dans les douceurs de 16 heures. N'est-ce pas ?
Quant aux jeunes et talentueuses comédiennes... Elle ne gâchent pas grand chose non plus. Quel talent !

mercredi 6 octobre 2010

Intimité

C'est ce que propose l'audiovisuel aujourd'hui de manière très récurrente sur le web : Des instants d'intimité. Comme pour contrebalancer avec des programmes où le discours est trop piloté par des attachés de communication et de presse. Un instant où l'interlocuteur fait mine d'être serein, en situation décontractée avec un ami, dans la confidence. Pascal Clark avait ouvert la brèche avec son En Apparté, dès 2001 à la télévision. Le web abritera ce genre de pastille car c'est sa façon la plus probante de se démarquer de sa grande soeur TV, où les interventions seront toujours trop contrôlées.
Un programme qui ne casse certes pas trois pâtes à un canard (l'habillage est un peu faiblard), mais qui est vraiment le reflet de son époque dans la démarche et la conception.

1284

Pelé est une légende au Brésil, et dans le monde. Au Brésil, Y&R a imaginé une mini fiction de 7' mettant en scène un Pelé de 70 ans qui marque son 1284ème but pour la Seleçao. Comme un énorme teaser pour la coupe du monde 2010 puisque le film a été publié en juin. Vu le budget, on a du mal à imaginer que le public brésilien ait besoin d'un tel déploiement pour adhérer à l'événement.
En tout cas, ça m'a fait de jolis frissons.

Let her

Let her est un court métrage qui fait partie d'une quadrilogie de Paul Mignot, intitulée Mood Collection. Il s'agit selon les volets d'une ode à la femme comme cette épisode, d'inspirations de voyages et de regards sur le monde actuel. Le fil rouge des quatre tient à Paul Mignot, au Canon 5D, à la post-production (Amazing Digital Studios)... A d'autres choses peut-être encore.
Pour Let her, ça me rappelle forcément l'exposition des films de Guy Bourdin au Bon Marché l'année dernière (cf. le post d'octobre 2009). Le grain, l'approche et le stylisme ne sont pas les mêmes, et Paul Mignot n'est pas Guy Bourdin. Mais la volonté de montrer une certaine beauté féminine est proche. Paul Mignot a même choisi pour son film le même morceau qu'Ariel Wizman pour habiller cette exposition : Le très moderne Past, Present & Future des Shangri-Las (1966).
Peut-être que Paul Mignot avait lui aussi été touché par cette exposition...

lundi 4 octobre 2010

Campofrio

Bah là en termes de contenu de marque, le roi de la charcuterie espagnol dépose tout le monde : Un court métrage de haute qualité technique mettant en scène l'histoire vraie d'un couple de non-voyants qui profite d'un voyage offert par leurs enfants pour leur anniversaire de mariage : Un voyage à travers les 4 sens qui leur reste. On imagine celui du goût assez aisément.

La douceur de 16 heures #42

J'avais déjà parlé du Record Club de Beck au mois de juin de cette année. Un club des amis de Beck qui se tape des boeufs pour faire des reprises dans des studios cosy. Et même plus ! Un club qui se filment en train de se taper des boeufs pour faire des reprises dans des studios cosy. Aujourd'hui c'est le Sunday Morning du Velvet Underground, avec des arrangements très "beckiens". L'habillage de la vidéo est surprenant aussi.

vendredi 1 octobre 2010

La douceur de 16 heures #41

Roy Orbison, le célèbre texan du label Sun Records a cassé sa pipe à 52 ans en allant dire bonjour à sa maman dans le Tennessee. C'était en 1988, à l'aube de la sortie de son album Mystery Girl.