La Douceur de 16 Heures #57

Retour des Douceurs de 16 Heures après une année d'absence pratiquement. Pour cette reprise, j'ai choisi l'interprétation par Paco de Lucia du Concierto de Arenjuez du compositeur espagnol Joaquin Rodriguo. Pour les fans de Sardou, s'il en est, c'est l'ouverture de la chanson Je vais t'aimer. Mais passons.
Ce célèbre Concierto date de 1939, il fut écrit à Paris sur commande d'un aristocrate. Il a inspiré beaucoup d'artistes (outre Sardou donc) et c'est surtout Miles David en 1960 (Sketches of Spain) qui l'a rendu célèbre.
Au moment de cette interprétation par Paco de Lucia en 1991, Rodriguo était encore vivant. Il fut bouleversé.

Autolib'

Il semblerait qu'Autolib soit une jolie avancée. D'abord sur la thématique de l'économie d'énergie, il n'y a pas vraiment de faille dans le modèle. Voiture électrique, et consommation maîtrisée. Je ne suis pas expert mais il n'y pas grand chose qui coince sur le papier.

Ce qui m'impressionne le plus est ailleurs. J'ai le sentiment qu'une offre client tient enfin ses promesses. Etre propriétaire d'un véhicule à Paris est un gouffre et n'utiliser que des véhicules de location peut revenir cher, s'avère peut pratique et pleins de pièges au creux des clauses des contrats des loueurs. Dans un environnement où nous sommes bombarder d'offres commerciales, changerions nous d'ère pour une époque où on se soucie réellement du consommateur après 5 décennies pendant lesquelles on lui a juste fait croire que c'était le cas. Ce serait une sacrée belle avancée pour l'être humain.

Funny or Die

Funny or Die, c'est le nom d'une émission comique sur HBO. Elle est culte et fait beaucoup d'émules. 10 Minutes à Perdre s'en revendique chez nous. Et bien moi, c'est leur petit jingle d'introduction que je trouve fantastique. Délicuesement surannés et parfaitement illustrés. C'est à un binôme de Los Angeles qui agit sous le nom de Visual Creatures que l'on doit ces petites sucreries.

La Douceur de 16 Heures #56

Sublime interprétation du Positively 4th Street de Bob Dylan par Môssieur Bryan Ferry. Quel classe ce type ! On le dit pas très en forme ces temps-ci. Peut-être. Il est vraiment un artiste extraordinaire, et je ne trouve pas cette jeune jouvencelle de journaliste très adroite quand elle l'interpelle sous le titre de King of Covers. D'ailleurs il s'approprie véritablement ce titre apportant tellement de cette mélancolie qui lui est propre. Et puis il a quand même composé de sacrés perlouses sacre bleu !

Pumped Up Kicks

Il m'arrive d'éprouver une insoutenable nostalgie de la légèreté de mon adolescence, ou même de ma vie d'homme plus récente. C'est peut-être que j'ai fini par en devenir un, d'homme.

L'aurore de cet été qui tarde à démarrer, et cette vidéo ravivent en moi ce sentiment un peu cruel d'une période qui s'éloigne...

Pour la musique, il s'agit de Foster The People, un groupe de jeunes californiens, et du titre Pumped Up Kicks qui les a rendu célèbres l'hiver dernier dans un peu toute l'anglophonie. Cette nonchalance, et même la production rappelle un peu les années 80 Madchester, les Stone Roses ou les Happy Mondays.

La Douceur de 16 Heures #55

Décidément que des douceurs ces derniers temps... Cette fois je profite de ce post pour vous faire part de mon humeur récurente juste avant le tea time, oui, partager avec une petite ballade agréable, oui, mais surtout me mettre de coté une petite vidéo parce que le look de l'image me plait bien. pour le groupe il s'agit en passant de The Shoes avec Wastin' time. The Shoes un groupe de reimois exilés à Londres le temps de leur premier album sortie cette hiver, Crack My Bones.

Volver

Je suis retombé sur Volver à la TV, il y a quelques jours. Je suis assez inconditionnel d'Almodovar, j'ai donc passé un excellent moment. là n'est pas le propos. Mais surtout j'ai été foudroyé par Penelope Cruz. Elle est très différente des autres icônes du cinéma d'aujourd'hui, particulièrement américaines (ou australiennes). Elle crève l'écran par sa féminité, sa pulpe même pourrait-on dire. Elle est sublime, mais assume les imperfections, accepte de perdre le contrôle. Evidemment son personnage est très fort et le permet, mais le cinéma européen autorise cela encore parfois. Finalement pour résumer, je ne sais pas si le cinéma américain est encore très émouvant.

Battles | Ice Cream

C'est fou comme une vidéo peut être inspirante. J'avais fait un post sur El Guincho's Bombay en octobre 2010 et il m'arrive fréquemment de la revisionner. Je l'adore. Et aujourd'hui je tombe sur ce Ice Cream des Battles, un groupe de NYC pas très prolifique mais sympathique qui redéboule ces jours-ci avec un album intitulé Gloss Drop. Et franchement que le réalisateur ne vienne pas nous raconter qu'il n'a pas vu une fois dans sa vie la vidéo dont nous parlons plus haut. Et je suis gentil. Une fois... des centaines je pense.

La copie est moins bonne entre autre car l'utilisation de la pellicule (16mm) dans le premier film est un des ingrédients supplémentaires de son efficacité.

X-Factor

Je me suis retrouvé hier devant X-Factor. Je suis resté un peu pour voir jusqu'où je pouvais être perméable à la télévision moderne. J'ai trouvé ma limite. C'était presque douloureux. Cette émission est très mauvaise. Rien n'est bien. L'habillage, le décor, le jury, et tant de choses. Les candidats à la victoire finale, à la rigueur, on peut les excuser. Un peu jeunes, sans expérience. N'est pas télégénique qui veut et encore moins du jour au lendemain. Pire encore ce sont les moins mauvais qui sont éliminés, comme hier soir. Drôle de modèle... Certes ce sont les principes revisités de la démocratie : Le vote par téléphone. Mais, j'en appelle à Nicolas de Tavernost en personne : les téléspectateurs de M6 (dont je ne suis donc plus) ne peuvent pas se coltiner encore une semaine Omega, une hybridation de Placebo et Tokyo Hotel direct from Roubaix qui nous sert une soupe pas possible qu'ils appellent rock (en lettres capitales) sous couvert de guitares saturées. Et pourtant j'aime les gens du Nord !

Car oui, j'ai regardé jusqu'à la fin (mais pas dès le début) pour savoir. J'ai mal dormi et ce matin j'ai l'envie furieuse d'écouter la musique sympathique que j'aime. Un truc tarte à la crème mais gourmand et jouissif comme ils disaient dans Top Chef...

La Douceur de 16 Heures #54

Un mois d'absence. Il y a des périodes comme ça où l'inspiration manque, où rien de vous plait ou tout simplement la profusion de vidéos à digérer vous étouffe. C'est ce qui a du se passer ces trente derniers jours. Alors je reviens avec les fondamentaux et ma petite douceur de 16 heures. Et pour faire encore plus fondamental, une version acoustique du Simply Beautiful avec le révérend à la gratte comme Patrick Bouchitey dans La vie est un long fleuve tranquille.