Ainsi en ira donc de ce Faraway pour la marque Longchamp, concept largement usité ces jours-ci du contenu de marque audiovisuel jouant sur des codes cinématographiques d'époque. Tellement usité, que j'en parle souvent (trop) ici. Mais jouons tout de même nous aussi à ce jeu du "bien ou pas ?"
D'abord j'adore le concept. Mais Ô mon dieu qu'on en soupe !! Alors mon état d'esprit est déjà un peu orienté vers la critique acerbe et dure.
D'autant que ce film a quelques écueils qui me barbent.
Avant tout le placement de produits à outrance. Dans chaque plan, un sac Longchamp. C'est lourd. Les petits mouvements de caméras faussement ratés, et, Oh tiens, un sac Longchamp. C'est indigeste à la longue. Je coupe. L'hommage au cinéma n'est plus le propos et le spectateur l'a compris. Raté donc. Le contenu de marque nécessite d'être subtil, sinon c'est rédhibitoire.
Ensuite, le côté faussement amateur. Ça peut marcher mais quand on veut imiter le cadreur amateur (avec les moyens d'un spot traditionnel) et qu'on opte pour une des mouvements dignes d'une vieille tante épileptique, là aussi, ça ne fonctionne pas. Subtil on avait dit.
Bref je ne l'ai pas regardé en entier (Faraway ça ne pisse pas loin, héhéhé) d'autant que (et là c'est très subjectif, je m'en excuse), ces sacs sont moches.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire