La Douceur de 16 heures #50

Je suis totalement fasciné par la Turquie. Tout est parti d'Istanbul, on s'en doute, qui est à la Turquie ce que NYC est aux USA. Du coup à quelques exceptions près, je ne lis pas un roman qui ne porte pas sur la Turquie. Ses paradoxes, son actualité, son histoire ou culture. Je m'acoquine sur Twitter ou Vimeo avec des talents locaux dans l'espoir d'avoir à ouvrir une housse de caméra là-bas un jour. Ca viendra.
Alors je vous propose cette petite douceur des bords de la Mer Noire. Une reprise du Everybody's got to learn sometime des Korgis (1980) par Beck qui figurait déjà à l'identique dans Eternal Spotless of the Mind. La vidéo consiste en une succession de plans léchés (ça sent une fois de plus le 5D) et mélancoliques préfigurant un hiver à Arhavi, une petite ville à l'extrémité orientale de la Mer Noire et de la Turquie. Sublime. Bravo au duo de réalisateurs (Aslihan Acar et Murat Aygüney) qui en sont les auteurs.

Arhavi from Aslıhan Acar & Murat Aygüney on Vimeo.

The Klaxons | Twin Flames

400 posts. Il est temps de faire un point. J'ai combien de lecteurs au juste ?
Ratissons large et marquons le coup. Je diffuse la vidéo du moment. Celle de Twin Flames des Klaxons qui les met tous les quatre en scène dans une sacrée orgie. Tout bêtement une orgie.
L'occasion pour moi de me refaire un peu la cerise en ces temps de disette et de recruter plein d'amis sur ce blog. Je ne suis certes pas le seul à la montrer et à en parler, mais je me rabaisse au niveau de tout le monde...


klaxons - twin flames
envoyé par Suchablog. - Clip, interview et concert.

La douceur de 16 heures #49

Gorillaz qui reprend le Crystalised des XX lors d'une session à la BBC1.

C'est tout doux, tout smooth.

On remonte un peu la couette, on règle le chauffage, une bouteille d'eau sur la table de nuit, un bon bon bouquin. On se fait gentiment oublier de la surface de la planète pendant quelques heures...

"NY-Z" - An Absolut Collaboration with Jay-Z

Bon ben en voilà encore des gens qui ont compris bien des choses quant à l'utilisation de l'audiovisuelle. Cette fois, Absolut nous montre qu'une marque peut complètement s'associer à un documentaire si le sujet est en phase avec les valeurs de la dite marque.

Ici 15 minutes sur Jay-Z superbement réalisées en N&B. Vraiment de toute beauté. Ça se présente comme un véritable documentaire sur les liens entre Jay-Z et NYC, mais le générique et l'habillage posent le contexte : it's brand(ed) content !

Une façon bien plus puissante qu'une simple série photo de montrer une égérie à mon sens et probablement pas beaucoup plus cher en terme de droits pour la vedette. Avec une once ou plutôt une minute de placement de produit à partir de 11'20.

C'est très réussi !

Sicilia Fashion Village

Ils vont ouvrir une sorte d'Usine Center en Sicile, une ou un outlet comme on dit aux Etats-Unis. Du coup, dans le cadre de cette ouverture prochaine, une agence locale a eu l'idée de ce spot qui met en scène les clichés du retraité sicilien complètement fashionisé. C'est drôle et bien fait. A bien y regarder facile et pas cher, hormis les infographies. Bravo.

The Morning Benders #2

Vous vous souvenez des Morning Benders dont je parlais en février, lors de la sortie de leur second album, Big Echo, produit par Chris Taylor de Grizzly Bear. Leur pop touche nos côtes et ils ont donné un joli concert pour la version web de la chaîne franco-allemande. 34 chansons et 3 heures de Soirée de Poche. Très sympa.

La douceur de 16 heures #48

La vidéo est d'une grâce exquise. Il s'agît de Peder, un artiste danois qui aime les collaborations (ici Signe Marie Schmidt-Jacobsen). Il sort cet automne son second album Dirt & Gold, sur lequel figure ce Daylight.

Fête des Lumières 2010 | Lyon

Cette fête a marqué mon enfance et c'est toujours avec bonheur que je traînouille mes guêtres dans Lyon le 8 décembre (et le reste de l'année).

Cette année la ville de Lyon a mis le paquet en réalisant un teaser très ambitieux, qui mise sur une modélisation 3D de la ville et met en avant dès ce teaser son dispositif digital et social pour promouvoir l’évènement.

Par contre, 632 pages vues (à l'heure où j'écris ces lignes) après un mois de diffusion et à un mois de l'évènement, c'est bien maigre. Les voeux pieux de viralité massive mis en scène dans le film vont-ils le rester ?

Hypnotize U

Le 20 octobre je postais le premier titre du nouveau (et attendu) N.E.R.D., produit par les Daft Punk. C'était un petit concert dans un talk show US. Il y figurait un étrange et silencieux coeur de jeunes filles en fleur. Il nous laissait dans l’interrogation.

Il fallait attendre la vidéo officiel pour comprendre. On y voit Pharell Williams dans un palais, entouré de ces mêmes jeunes demoiselles, uniformément vêtues, silencieuses et soumises. On retrouve l'approche macho de la femme visible chez ses petits copains et concitoyens du rap, mais cette fois, plus subtilement suggérée ou fantasmée.

Love Lost | The Temper Trap

Les australiens ont la mélodie facile et un certain talent pour installer des bons tubes.

Ici les Temper Trap dont nous avions déjà parlés en septembre 2009. Le temps passe... mais il ne s'est pas passé grand chose entre temps pour eux.

Le clip est sympa. Ça me rappelle Kes (1969), de Ken Loach qu'on nous avait voir en classe de 6eme. Un film qui m'avait énormément marqué sur un petit chenapan de l’Angleterre ouvrière qui se découvre d'amitié pour un jeune faucon.

Je n'étais pas en 6eme en 1969.

Conan O'Brien & American Express

Conan O'Brien est cet animateur de talk-show très américain. Il avait remplacé David Letterman en 1993 sur NBC, déjà. Il avait remplacé Jay Leno en 2009 au Tonight Show de NBC, mais ça n'avait pas duré. Il reviendra à la télévision US à la fin du mois de novembre, sur TBS puisque sa période de non-concurrence est désormais passée.

On le voit ici dans un long spot pour American Express. Seul ce type d'annonceur est capable d'une tel débauche de moyens pour un spot. Ça fait du bien !

Lanvin (feat. H&M)

Lanvin s'offre un film de 4'30 pour le lancement de la collection pour H&M à la fin de ce mois. 4'30 où une caméra subjective déambule dans les couloirs et les chambres d'un hôtel hanté de créatures lanvinisées et glamour en diable. Dans chaque chambre des saynettes qui s'entremêlent sur un rythme soutenu et dirigé par la musique, sans parole. En fil rouge, le coup de crayon d'Albert Elbaz, toujours...

Encore une fois les marques s'aventurent au delà des formats temporels standards de la TV et du cinéma, et vont chercher les codes narratifs et esthétiques très cinématographiques. C'est artistiquement très maitrisé et du coup, il en ressort un univers fort et véritable. Réussit.